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Said BOUAMAMA
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6 avril 2006

L’Algérie fait face à l’immigration clandestine

L’Algérie comme le Maroc est touchée par l’afflux d’immigrés clandestins africains qui espèrent rejoindre l’Europe à la recherche de meilleures conditions de vie.                                                                                                            

L’Algérie a refusé de créer sur son territoire des « zones de transit » pour les immigrants africains avant leur expatriation dans leur pays d’origine.

mardi 4 avril 2006.

 

Bon an, mal an, l’Algérie expulse 8000 immigrants clandestins venus notamment des pays de la bande du Sahel, mais aussi de pays comme le Sénégal, le Bénin, le Cameroun, ou le Nigeria et refoule le double aux postes de surveillance le long des

12.000 kilomètres

qu’elle partage avec

la Mauritanie

, le Niger, le Mali et

la Libye. Des

statistiques menées par les gardes-frontières algériens donnent ce chiffre effarant : au moins 35.000 immigrants clandestins ont été reconduits chez eux depuis l’année 2002. « Bouclier de l’Europe », l’Algérie l’est, et l’a longtemps été. Beaucoup plus que le Maroc, lui aussi zone de transit, mais qui a beaucoup à gagner en mêlant la détresse des réfugiés aux enjeux politiques liés aux enclaves de Ceuta et Melilla.

Les assauts de centaines d’immigrants clandestins pour forcer les fils barbelés des deux enclaves situées à l’extrême nord du Maroc sont d’ailleurs interprétés par les Espagnols comme une tentative marocaine de tâter le pouls des autorités de Madrid sur ce point sensible de la souveraineté sur les deux enclaves. Le Maroc avait rapatrié l’été dernier, et en quelques jours 3000 clandestins, en les jetant à la frontière avec l’Algérie. Femmes, enfants et vieillards ont longtemps erré dans le désert et au moins une quinzaine en sont morts, dans le silence total, en petits tas, à petits pas. Combien d’Africains sont-ils morts tués par balles, lors de l’assaut contre les barrières métalliques séparant le nord du Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla ? Nul ne le saura jamais, puisqu’il s’agit de Sénégalais, Maliens, Nigériens et Guinéens, des sans-papiers, donc des sans nom ni visage.

En 2004, l’Algérie a refusé une « proposition indécente » : créer en Algérie des « zones de transit » pour les immigrants africains avant leur expatriation dans leur pays d’origine. L’Algérie avait refusé l’idée et proposé une charte. Le Forum méditerranéen, organe d’échanges informels qui regroupe l’Algérie, l’Egypte, l’Espagne,

la France

,

la Grèce

, l’Italie, Malte, le Maroc, le Portugal,

la Tunisie

et

la Turquie

, doit être largement dépassé aujourd’hui, car le flux migratoire concerne les ressortissants des pays du Sahel, le Mali, le Niger,

la Mauritanie

, le Tchad, le Sénégal, etc. et ces pays doivent devenir des interlocuteurs directs.

Source : http://www.algerie-dz.com/article4646.html

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